Sous la direction du sociologue Éric Le Grand, professeur à l’EHESP de Rennes (École des Hautes Études en Santé Publique), un projet sur 3 ans de recherche-action a été financé par la Fondation en coordination avec le programme de Médecins du Monde dans le centre de détention et la maison d’arrêt de Nantes.
En donnant la parole à des détenus, hommes et femmes, mais aussi aux personnels pénitentiaires et soignants, l’objectif visé est d’améliorer la santé des personnes incarcérées. En milieu carcéral fermé, les contraintes de sécurité rendent plus complexes l’accès aux soins : difficulté à maintenir le secret médical, délais de prise en charge trop longs…
Aujourd’hui, la démarche communautaire mise en place par Médecins du Monde et analysée par Éric Le Grand révèle des premiers résultats positifs qu’il convient désormais de consolider. Détenus, gardiens, soignants : toutes les parties prenantes ont vu leurs compétences personnelles en matière de santé renforcées. Ainsi, dans le quartier femmes, les détenues se mobilisent déjà comme de véritables relais communautaires en santé.