Nos actualités

Ce nouveau numéro d’Alternatives Humanitaires s’intéresse aux multiples problématiques humanitaires qui traversent l’Amérique centrale. Souvent perçu comme une région de transit, l’isthme centraméricain est l’hôte de grandes transformations démographiques qui déstabilisent les équilibres socio-économiques dans un espace déjà vulnérable. Cette édition vise donc à mettre en lumière le quotidien des populations résidentes comme migrantes, confrontées à la dégradation de la sécurité régionale. Les textes que nous vous proposons exposent le rôle des acteurs humanitaires dans une région qui, depuis longtemps, est loin d’être au centre de l’attention de la communauté internationale, malgré un contexte politique très fragile. « Forte de quelque cinquante

Malgré leurs promesses de départ d’autoriser les femmes à exercer leurs droits dans le cadre des lois de la charia – y compris le droit de travailler et d’étudier –, les talibans ont systématiquement exclu les femmes et les filles de la vie publique depuis leur prise de pouvoir en 2021.

L’Afghanistan a été frappé le 7 octobre 2023 par un séisme de terre de magnitude 6,3. Huit fortes répliques ont secoué l’ouest du pays dans les provinces d’Hérat, de Badghis et de Farah. Certaines des zones les plus touchées se trouvent à 40 kilomètres d’Hérat, considérée comme la capitale culturelle du pays. Ce séisme est le plus meurtrier à avoir frappé l’Afghanistan. Le bilan provisoire des séismes est de 1 384 personnes tuées et 1 853 blessées. 90 % des personnes tuées sont des femmes et des enfants. 3 067 maisons ont été partiellement ou totalement endommagées.  En réponse à l’appel aux dons de notre partenaire Pashtana Durrani de

« Les familles saines sont fondées par choix, pas par hasard. » Voilà ce que déclarait en 1994 la Dr Nafis Sadik, ancienne directrice de l’UNFPA aujourd’hui décédée, à l’occasion de la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire. Lors de cet événement fondateur, des délégué·e·s de 179 gouvernements ont adopté le Programme d’action de la CIPD, qui reconnaissait les droits et la santé sexuelle et reproductive comme essentiels au développement. Les délégué·e·s ont aussi affirmé que l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres sont toutes deux nécessaires au progrès social. Le droit d’une femme à choisir combien d’enfants elle

Le rapport d’activité 2022 de la Fondation Médecins du Monde présente les faits marquants de l’année, les projets soutenus par la Fondation, sa gouvernance, ainsi que les moyens d’effectuer un don IR ou un don IFI pour les droits et la santé des femmes. Edito de Catherine Giboin Dans le monde, on estime que 257 millions de femmes n’ont pas accès à des méthodes contraceptives sûres et fiables. Seules 56 % des femmes sont libres de prendre leurs décisions s’agissant de leur santé et de leurs droits à disposer de leur corps. Pourtant, moins de 1 % de l’aide publique

Catherine Giboin (H.78) était l’invitée de la rencontre HEC Bénévolat 2022. « Après quinze ans dans le privé, Catherine entre à Médecins du monde : elle passe sept ans au siège et deux ans sur le terrain, sur des interventions d’urgence en Asie du Sud et au Moyen-Orient. Elle devient vice-présidente de Médecins du monde puis prend la présidence de la Fondation Médecins du monde créée en 2014. La Fondation Médecins du monde a pour mission d’améliorer les droits et la santé des femmes les plus vulnérables, en France et à l’international. Elle agit en soutenant les organisations civiles et les

La Fondation Médecins du Monde a publié son rapport d’activité 2021, qui présente sa mission, ses partenaires associatifs, son Comité exécutif et ses réalisations 2021. > Lire le rapport d’activité de la Fondation Médecins du Monde 2021

Nous continuerons de soutenir les femmes qui désirent mettre fin à une grossesse, de nous battre partout où elles sont menacées.   Face à l’abrogation du droit à l’avortement aux Etats-Unis, Florence Rigal et Catherine Giboin, de l’ONG Médecins du monde, mettent en garde, dans une tribune au « Monde », quant à la menace que cette décision fait peser sur les droits et la santé des femmes, et appellent à « désobéir à des lois injustes et dangereuses ». Criminaliser l’avortement pour en abolir la pratique est un leurre : une femme qui ne désire pas une grossesse trouvera toujours le moyen d’y